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Filons au fond

Filons au fond
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11 novembre 2007

Nouveau départ

    Parce que choisir de nouveaux horizons est parfois nécessaire, cliquez ici.

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5 octobre 2007

La vie

Tous morts, beaucoup enterrés;
Quelques uns incinérés.
Pendus, écartelés,
Comme il y a bien des années.
Nous nous sommes entretués,
Nous voilà éradiqués.

Brûlés, écrasés, étouffés, explosés,
Ou encore fusillés ou atomisés
On a tous crevés !

Le ciel était étoilé
Et celles-ci scintillaient;
La nature renaissait,
L'air n'était plus pollué,
Les animaux n'était plus mangés
Ni les plantes arrachées.

Brûlés, écrasés, étouffés, explosés,
Ou encore fusillés ou atomisés
On a tous crevés.

La nature vit ce bienfait
Mais nous a pardonné.
Elle nous a recréé
Et s'est mis à espérer.

Pourtant nous avons recommencé,
Nous avons encore tué,
Nous avons encore décimé,
Nous avons détruit, mutilé,
Nous avons empoisonné.

Nous nous sommes tués.

1 octobre 2007

Petit David, si tu n'as pas ta Marjorie, tu peux pas exister.

    Encore un titre potentiellement inintéressant, et pourtant l'une des rares phrases dont je suis fière, surtout si l'on part du principe qu'elle a été trouvée en journée - je ne réfléchis quasimment que la nuit -, écrite à la main - ça me rebute bien plus que vous ne pouvez l'imaginer - et surtout près de Marjorie, qui a une légère tendance à rendre mon cerveau telle une compote de pomme.
    Les fans de Gad Elmaleh auront peut-être remarqué que la structuration de ma phrase est la même que celle de "Petit oiseau, si tu n'as pas d'ailes, tu peux pas voler." Ca n'enlève rien à la trouvaille, n'est-ce pas ?

    Bon, inutile de dire que je ne vais pas développer le sujet, tellement la phrase est explicite. Notre journée fut la plus merveilleuse que j'ai connu. Je sens les mots qui m'échappent tandis que j'aimerais les laisser sur ce blog, mais je préfère ne pas être compris mais me souvenir de tout ce qui fit cette journée : nos retrouvailles, nos discussions - avec la présence d'HP, et sans lapidation qui plus est - nos balades, notre fondue au chocolat, la difficulté que j'ai eu pour lui écrire un petit mot dans son agenda, et puis nos bisous. Pour une fois je ne gâcherais pas tout en faisant une blague vraiment stupide et vraiment pas fine du tout pour essayer de vous faire imaginer à quel point ces (nombreux) bisous ont été importants pour moi.
    Comme si chaque bisou ajoutait une pierre au pont qui passe au dessus l'abysse de ma connerie.
    Comme si chaque "Je t'aime" était le premier et le dernier, je les savoure avec une faim inextinguible.

21 septembre 2007

La légende de NL et Maïwin

    Il était une fois un homme qui, bien que restant dans la légende de notre beau pays, n'en était pas moins banal. Sauf sur un point : cet homme-ci était marié à la plus belle des jeunes femmes du monde connu. C'est ainsi que NL et Maïwin nous ont été présentés pendant des années. Pourtant leur légende est l'une des plus tristes.

    Tous deux étaient amoureux, bien au-delà de tout ce que l'on peut encore imaginer. Leur amour survécut même à une distance effarante, s'exprimant presque en millier de kilomètres. Ils ne se voyaient que deux fois le mois, se redécouvrant à chaque fois comme s'ils s'étaient quittés cent ans avant. Peut-être avaient-ils tout simplement compris que leur histoire était déjà prédestinée.
    Les dieux, pour une raison plus qu'obscure, décidèrent en effet de les maintenir séparer à vie, ne leur octroyant que ces deux rencontres par mois. Mais ils ne le surent jamais et passèrent leur vie à s'attendre mutuellement, pensant que l'autre viendrait un jour. Mais nul ne venait et, lorsque la mort décida enfin de s'emparer d'eux, ils ne le firent qu'avec grand regrets. Morts, ils se retrouvèrent dans d'autres corps, et recommencèrent à s'aimer et à se voir deux fois par mois.


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    Crotte de bouquin. Jvais brûler la "Tapisserie de Fionavar" pour m'avoir mis une version étonnante d'Arthur / Genièvre / Lancelot dans la cervelle.

20 septembre 2007

Petit intermède musical

    Tiens, ça faisait longtemps que je n'avais pas publié un truc idiot dans le coin. Bon, je préviens, inutile de se fier au titre. En fait je fais actuellement une petite pause dans le travail qu'il me reste encore à effectuer à la bibliothèque - plus de fics à publier, mais encore deux messages à envoyer et quelques revieweurs acharnés à surveiller - qui est aussi une pause de mon boulot à Mc Donald's.
    Car oui, j'ai repris. J'en suis plutôt fier et heureux, notemment grâce aux 600 € que je recevrais chaque début de mois et aussi grâce à mon emploi du temps qui est étonnement peu chargé. Deux fermetures maximum, une ouverture au pire, une soirée à 22h l'autre à 20h maximum, je n'ai pas à geuler. Surtout que j'ai, en plus, mon vendredi et mon samedi, ainsi que le dimanche matin, afin de pouvoir faire les 400 coups avec Kevin, d'aller jouer au ping ou, mieux encore, d'aller La voir durant quelques heures tant désirées.
    En y repensant, le titre n'est pas si inapproprié. Je ne vais pas faire une nouvelle liste de chanteurs dont je suis fan, mais je suis actuellement dans une période où la musique joue une place importante pour moi. Ecoutant essentiellement du "Coldplay" ou "A perfect circle", j'arrive à me blinder contre une morosité quasi présente.

    Enfin, vu la teneur hautement intelligente de cet article, autant en profiter pour raconter ces quelques derniers jours.
    La reprise du tennis de table fût bien plus facile que prévue, bien qu'une pointe d'angoisse commence à prendre place dans mes entrailles quand je pense que je vais jouer samedi contre des types qui devraient être tous bien meilleurs que moi. David contre Goliath, version ping. J'ai recommençé à travailler depuis dimanche dernier, accumulant déjà une heure en plus sur ma fiche de paie, et ayant eu le droit à faire tous les postes ou presque en seulement quatre jours. Je me demande ce qu'ils me réservent pour ce soir. Mes écrits n'avancent pas, Rêve de Plume non plus. J'ai décidé de ne pas reprendre tout de suite le premier, bien que l'envie commence à réapparaître. Pour le second, le stress pour samedi - match de tennis de table donc - ne me donne guère envie de coder, par peur de ne pas me concentrer assez.
    Et puis il y a mes discussions. Les plus intéressantes restent encore celles avec ma douce et tendre, bien que cela ne se finisse guère comme je l'espère à chaque fois. Enfin, les "je t'aime" sont présents, voilà qui donne du baume au coeur.
    Il y a aussi d'autres conversations, notemment Crockus et Justine. Etonnant que j'ai commencé à discuter avec ces deux personnes et que, finalement, les deux en question postulent pour être critik. La vie est toujours aussi comique.
    D'ailleurs, bien qu'il n'y ait aucun rapport, je suis en train de voir à quel point certaines personnes essaient de me faire confiance. Entre la bibliothèque, que j'ai souvent pour moi tout seul en semaine et surtout en journée, et les quelques responsabilités que l'on me laisse au Mc Do, je me mets à penser que je ne suis peut-être plus un gamin. Enfin, le week end que je vais passer avec Kevin me prouvera surement le contraire, mais bon.
    Pour finir, je dirais que je deviens de plus en plus un gros connard, mais seulement pour certaines personnes, notemment les fans d'HP. Me complaisant à poster pour expliquer en quoi je n'aime pas les derniers Harry Potter, je suscite aussi des débats, et de nombreuses insultes à mon encontre. Comme au bon vieux temps. Et, comble du luxe, je crée des sujets sur certaines choses qui me taraudent l'esprit - utilité des cimetières, utilité des monuments de la religion (églises, mosquées, etc) - où quelques personnes répondent. Etonnant comment finalement des réflexions idiotes peuvent engendrer des réponses et de la réflexion chez les gens.

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9 septembre 2007

La chance sourit aux chanceux

    Pendant quelques secondes j'ai hésité à mettre cet article dans la philo. Mais finalement j'ai préféré le mettre ici.

    On dit souvent que "la chance sourit aux chanceux". Mais, jusqu'à maintenant, je n'y ai toujours vu qu'une facette : les chanceux ont plus de chance parce qu'ils sont chanceux. Mais, au vu de ces deux dernières semaines, j'ai été amené à chaner ce point de vue.
    En effet, je ne me suis jamais senti aussi bien de toute ma vie. Et ce bonheur à l'état pur se transvase dans ma vie de tous les jours, dans mon codage de Rêve de Plume. Je suis heureux, et donc je ne pense qu'à très peu de choses, toutes agréables. Il en ressort que, dans cet état, je n'ai quasimment pas besoin de dormir, que je code très rapidement - et bien en plus xD - que je lis plus vite. Par contre, mon cerveau souffre un peu de tout ça, me laissant dans des gouffres d'absence de pensées lorsque je téléphone ou parle. Je n'arrive à faire qu'une ou deux choses en même temps désormais, mais je les fais bien.

    Pour en revenir au titre, je pense que, finalement, quand on dit que "la chance sourit aux chanceux", c'est que c'est que la chance en question fait des chanceux. Et j'ai de la chance ...

30 août 2007

La complémentarité

    Ou comment donner l'impression que je connais des mots super compliqués. Pourtant, je viens juste de m'en souvenir de celui-la. Mais bon, comment peut-on penser à la complémentarité quand on le vit pas, ou quand on a pas besoin de mutuelle (ce n'est pas une blague, mais je crois avoir entendu le mot "complémentarité" pour la première fois quand on me parlait de mutuelle).

    Je pensais faire un message très court et très sobre, mais en même très clair, du style "Ca y est, je suis enfin entier", laissant ainsi le suspense sur le pourquoi du comment. Mais bon, ça n'aurait pas été assez égocentrique à mon goût.
    Donc oui, je suis enfin complet, dans un sens mystique. Je ne me suis pas fait greffer de doigts parce qu'il m'en manquait un, ne vous inquiètez pas. J'ai juste retrouver mon intégrité émotielle et mentale, je me suis enfin retrouvé. Je suis enfin ce que je suis.
    Oubliés les derniers mois de débauche et de perversion, à la recherche d'un oubli dans l'alcool ou le sexe. Oubliés mes états léthargiques, mes crises de déprime ou d'angoisse, oubliés ces cinq derniers mois.

    Mais bon, je vous mens depuis tout à l'heure. A me lire, on croirait que j'y suis arrivé tout seul quand, finalement, je n'ai rien fait. C'est grâce à elle, encore une fois. Et, encore une fois, elle m'a pardonné et m'a redonné sa confiance, alors que je ne les méritais pas.
    Encore une fois tu me redonnes l'impression de vivre, d'exister, d'avoir un but dans ma vie autre que ces envies, une raison de sourire, de dire des bêtises, de coder, de vivre tout simplement.

    Je rajouterais qu'il est étonnant que certains mots soient durs à ne pas dire. J'en connais trois comme ça : Je t'aime. J'aimerais te les dire tous les jours, toutes les heures, toutes les minutes, tout le temps.
    Tu as toujours été la seule à qui je l'ai dit, et tu le resteras.


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    Totalement sans rapport, un nouveau lien vient d'apparaître : les conseils de Filons au Fond sur le stop. Je compte écrire le plus de conseils possibles, et le plus rapidement :)

17 août 2007

Et toi, tu veux faire quoi plus tard ?

    Quelle question horrible, n'est-ce pas ? Elle a hanté pas mal de mes nutis, et pas mal de mes jours aussi, à la recherche d'un futur dont je me contrefichais. Je pensais avoir trouvé ce que je voulais, mais finalement ça ne s'est pas passé.
    Après une discussion avec Kevin, j'ai décidé de mettre par écrit ce que je lui ai dit, ce que j'aimerais faire.

En premier lieu, finir Rêve de Plume, ce site qui me hante depuis des mois, investir un minimum dedans pour qu'il soit connu.
J'aimerais aussi écrire, pouvoir publier au moins un livre.

Ensuite, et je n'y suis pas encore, j'aimerais :
- créer une radio libre et gratuite où les gens ne paieraient pas de surtaxes pour nous appeler. Cette radio serait totalement libre et les animateurs y travailleraient bénèvolement, mais aurait le droit de faire ce qu'ils veulent, dans le domaine du respectable tout de même, durant leurs heures.
- avoir une émission télé qui parlerait de la littérature, de toute la littérature. Pas une émission du style "Un livre un jour" ou je sais pu quoi qui ne parle que de livres classiques. Non, une émission qui traiterait d'un livre de fantasy un jour, d'un manga le lendemain. Une émission où l'on pourrait inviter des écrivains pour qu'ils soient interviewés sans que ça soit chiant.
- développer Rêve de Plume pour y acceuillir un journal - qui serait, si j'arrive à le faire, présenté comme un journal normal - et aussi une grande encyclopédie, du style wikipédia, sur les auteurs et les livres.
- pousser Rêve de Plume encore un peu plus loin et arriver à créer ma propre maison d'édition qui publierait en premier les textes postés, et choisis bien sur, dans la bibliothèque de Rêve de Plume.
- enfin, redistribuer l'argent gagné grâce à mes éventuels livres à des oeuvres charitatives.

    Bon, ça semble niais et potentiellement irréalisable, mais je n'ai que ça à tenter de toute façon :)

10 août 2007

L'Homme et son utilité

L'Homme, une bonne chose ? Mouarf. Jdis souvent A bas la hiérarchie, jdevrais peut-être geuler A bas l'Homme, ça serait mieux. Grâce à notre égocentrisme sans limite, on s'attribue les mérites de la nature, on clame haut et fort que nous soignons des choses, mais ce qui est marrant c'est que ces choses on les a créé pour la plupart. On cherche des explications à tout pour pouvoir occuper l'esprit, on enseigne les mêmes trucs inutiles à toutes les générations afin de créer une sorte de modèle de stupidité, que l'on présentera comme un Homme intelligent. Mais l'intelligence est une notion humaine, une notion qui lui permet de classifier les gens, qui lui permet de pouvoir faire ce que tout Homme aime faire : rendre les autres inférieurs à soi-même.
Tu dis que certains Hommes sont bien, mais ils ne le sont que selon des critères humains. On cherche à se lier pour éviter de dire qu'on a eu une vie merdique, mais cette médiocrité est aussi une invention humaine. Ou plutôt devrais-je dire une aberration humaine. L'Homme est farci de préjugé, de principes soi disant moraux qui ne sont là que pour l'empecher de réfléchir par lui-même, parce que la réflexion engendre la remise en question, l'anarchie. Le physique et les maths sont une secte bien pire que toutes les autres, est une religion basé sur l'Homme tandis que les autres sont basés sur un ou plusieurs Dieux. Dieux que l'Homme, bien qu'il les vénère, pense lui ressembler. C'est vrai, à quoi créer des être supérieurs si l'on ne peut pas dire qu'on lui ressemble ?

L'Homme, un bienfait ? Peuh. Comme dit dans Matrix, l'Homme est un parasite, qui s'installe à un endroit et le détruit, bout après bout. Et la plupart des films d'invasions extraterrestres sont comme ça : ils viennent nous envahir parce qu'ils ont détruit leur habitat naturel. Eh bien on fait pareil, on l'utilise même comme film, mais on ne change rien. On continue à tuer pour survivre, à détruire la planète pour avoir de quoi alimenter sa voiture, de quoi faire tourner son pc et sa télé en même temps. Si l'on utilisait pas de l'eau pour créer des glaces, nous aurions quasimment deux fois plus de réserves qu'actuellement. Ca fait réfléchir. On tue nos futures générations juste pour avoir un dessert à la fin de son repas.

Quelques Hommes sont bons ? Oui, mais comparés aux autres, à tous ces animaux qui ne demandent rien, ils ne sont que des parasites qu'il faudrait exterminer jusqu'au dernier.

24 juillet 2007

Rechute

    J'ai vu mes anges, j'ai vu mon paradis. Mais le paradis, ce n'est pas pour de suite.

    J'ai vu ma famille. J'ai vu des gens auxquels je tenais, j'ai vu des gens qui tenaient peut-être à moi. Je ne les ai vu que durant un bref week end, avant qu'ils ne redeviennent que des pseudos. Beaucoup de gens, qui n'ont qu'une infime conscience de ce que peut être internet pour d'autres personnes, disent que les amis que l'on a sur internet ne sont pas de vrais amis. Comment peuvent-ils dire ça ? Diraient-ils toujours ça s'ils nous avaient vu le 20-21-22 ?
    Ce n'était que trois petits jours dans ma vie, mais ils ont été parmis les meilleurs. Je ne peux pas citer tout le monde, mais j'ai vu qui étaient mes amis, qui étaient ceux qui font que je ne suis pas un pauvre associal sans la moindre chance de bonheur. Des gens me prenaient dans leur bras, me pinçaient les tétons, me tapaient, m'envoyer chier, se fichait de moi. Et pourtant je me suis senti bien.

   Vous voulez voir ma famille ? Encore une autre ? :)

    Vous voulez voir une fille que jcommence à adooooorer ? Vous voulez nous voir bouffer tous les deux, avec classe et distinction ? Vala Malixia, à gauche du type en chemise moche et entrouverte, mwa xD

    Vala ma vie. Est-ce que c'est bien, est-ce que c'est mal de ne connaître que des gens loin de moi ? Je crois qu'il vaut mieux ne pas chercher.

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